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| Limites Imposées - PV | |
| | Auteur | Message |
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.CURSED Circle. FURY
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| Sujet: Limites Imposées - PV Dim 14 Sep - 16:08 | |
| THINK ME_#MON ÂME A SON SECRET, MA VIE A SON MYSTERE . Un petit matin comme les autres. Une silhouette un peu trop banale mais finalement pas si commune. Un corps sans âme aucune. Non, j'ai trop pêché pour en avoir encore une. Je n'ai plus d'espoirs de ce côté-là. Je n'en ai plus pour rien en réalité mais je m'efforce de le cacher. Ne pas avoir d'espoirs, n'est-ce pas ne pas avoir de raison de vivre ? Alors je me tais des fois que Dieu croise exaucer mon vœu et coupant la ligne de ma vie. Non, je ne souhaite pas cela car bien que je n'ai plus d'espoir que cela se fasse, je ne suis pas dénué de rêve et c'est finalement tout ce qui me tiens éveillé.
Des souvenirs bien moins vieux que ceux qui m'assaillent d'habitude prennent pleine possession de mes pensées et un sourire se dessine sur mes lèvres sombres quelques secondes. Une fin d'après-midi me revient en mémoire. Que m'a-t-il pris ce jour-là de laisser penser que nous nous reverrons ? Comment ai-je osé te faire avaler pareilles sottises ? Cela est tout bonnement impossible car après tout, même si je le voulais, je n'ai jamais été très bon pour garder les liens que j'ai eu la joie d'établir. Chacun a fini comme le premier, oublié dans un coin de ma tête, voué au passé. Pourquoi cette fois-ci serait-elle différente des autres ? Ton visage angélique me revient. Après tout, peut-être que ton côté tête de mule sauvera notre relation plutôt compliquée. Comme je l'ai déjà dis, l'espoir m'a quitté alors je compte sur toi Princesse. Cela fait combien de temps exactement que nous ne nous sommes pas vu ? Plusieurs jours si je ne m'abuse. Comment pourrais-je continuer de croire que tu as souhaité me revoir ? Toi comme les autres, vous avez toujours su ce qui vous protègerait, ce qui vous empêcherait d'écourter votre vie. La fuite. L'échappatoire de ma présence. Je ne vous en veux pas, après tout, qui regrette d'avoir eu l'instant de survie au bon moment ? Je lâche un soupire las, et continue ma marche régulière et élastique dans les dédales de couloirs qui vont bientôt me faire perdre la tête. La soif que j'ai atténuée il y a quelques minutes avant de pénétrer dans ce vaste labyrinthe ne devrait pas m'importuner avant deux bonnes heures. De quoi me laisser le temps de sortir d'ici. | |
| | | Think ME. TWINY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Dim 14 Sep - 16:33 | |
| " A droite. - Non, à gauche. - Tout droit? - A GAUCHE j'ai dis. - Bon, ok, à gauche... "
Assez. Think Me se souvenait parfaitement de ce qui l'avait conduit ici. Elle errait telle une âme sans vie autour des terres Escape, jusqu'à tomber face à cette étrange colline. Une petite entrée s'était creusée à l'intérieur de celle-ci et semblait appeler la jeunette. Pauvre imbécile qu'elle est, elle n'hésita pas une seconde à s'engouffrer dans la minuscule porte. Puis elle se mise à marcher. L'endroit était très mal éclairé, ce qui l'inquiétait légèrement mais sans plus. Sa grande peur du noir se calmait au fil du temps mais n'avait pas encore tout à fait disparu et ne le fera certainement jamais. C'est donc par cette matinée banale que la jolie blanche se retrouva face à une situation délicate. Trois chemins s'offraient à elle. Plongée dans ses pensées, elle refusa de prendre une solution au hasard et se laissa tenter par le tunnel à sa gauche. Serait-ce le bon choix ou cela va-t-il encore lui jouer un mauvais tour? La petite Think Me marchait tête basse, yeux mi-clos. Son petit visage d'ange semblait préoccupé par milles et unes choses toutes plus compliquées les unes que les autres à ses yeux. Son corps fin et élancé se glissait aisément dans les passages étroits. Sa crinière aux reflets dorés, légèrement ondulée, retombait gracieusement sur sa fine encolure blanche. Son toupet bien en ordre cachait l'un de ses yeux, comme à son habitude. Sa queue salie par les parois en terre flottait avec délicatesse derrière elle et le tintement que produisaient ses sabots noirs se répercutait contre les murs des dits Couloirs Secrets. Encore une sale situation dans laquelle elle s'était fourrée et dont, elle l'espère, s'en sortirait une fois de plus. Tandis qu'elle marchait inlassablement en se laissant guidé par tout et n'importe quoi, une odeur familière vint chatouiller ses naseaux veloutés. Elle redressa son encolure et huma doucement l'air, tandis que ses beaux yeux noirs disparaissaient derrière ses paupières grises, la laissant en pleine réflexion. Un léger frisson la parcourut. Un frisson assez inhabituel pour elle...
« Alors comme ça, il avait raison? murmura-t-elle pour elle-même.
~
" Oh putain... Pas ça... - YEEEES! J'en étais SÛRE! - Merde, merde, merde... - J'espère qu'il n'est plus très loin. ♥ - Tu veux raccourcir le peu de temps qu'il reste à vivre de Think Me? - Pfff. T'es pathétique. Tu te fais du soucis pour rien.. - En attendant, elle est si stupide et si naïve que je suis persuadée qu'elle va se jeter elle-même dans la gueule du loup. - Je ne vois pas pourquoi tu crois qu'il va oser faire une chose pareille. - Mais parce que c'est un ASSASSIN, bon sang! - Okéé.. T'es plus que pathétique. "
Think Me accéléra le pas. Désormais, elle avait un bon guide : son odeur, à LUI. Celle-ci s'infiltrait toujours plus dans ses doux naseaux gris. Le regard de la belle blanche s'illumina. Un joyeux ronflement s'échappa de ses naseaux dilatés. Elle se mise à trottiner, poussant d'infimes hennissements, espérant qu'il recevait chacun d'entre eux. Peu à peu, la jolie blanche ralentit le pas. Son esprit fut une fois de plus tourmenté par l'horrible sentiment qu'est l'hésitation... Mais non, mais non. Avance, Think. Il ne te fera aucun mal. Souviens-toi de ses paroles... Et c'est ce qu'elle fit, elle suivit son coeur. Elle avança, la tête pleine de rêves. Comme projetée dans le passé. Il y a quelques jours, plus précisément. Par cette ignoble fin d'après-midi enneigée qui faillit avoir raison d'elle. IL l'a tiré de ce pétrin, IL lui a trouvé un abri, IL l'a sauvé d'une mort certaine tout comme IL aurait pu la tuer de ses propres dents, chose qu'IL n'a pas fais. IL? Cursed Circle, bien sûr. | |
| | | .CURSED Circle. FURY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Dim 14 Sep - 18:08 | |
| _#IL N'EST POINT DE SECRETS QUE LE TEMPS NE REVELE . Mes pas las d'errer sans but avaient considérablement diminué et ralenti depuis plusieurs minutes. Étouffant dans cette atmosphère lourde, je me mis bientôt à regretter mon choix. Le choix de m'être aventuré ici-bas. N'ai-je donc rien d'autre à faire que d'errer ainsi sans but et de gaspiller les secondes de ma précieuse bien que maudite existence ? Il faut croire que non, et pourtant. Il y a tellement de chose que j'aimerais faire. Le fait d'y penser me fait souffrir et je chasse aussitôt mes sombres réflexions qui ne feraient que me plonger dans le brouillard noir et épais qu'est devenu ma conscience. Je secoue violemment ma crinière sombre et reprend mes esprits, accélérant la cadence, cherchant par tous les moyens de sortir le plus rapidement d'ici. Un sentiment de compression me saisit et j'ai comme l'impression de me noyer dans cet air trop chargé. Ce fut un son qui me tira de ce mauvais pas. Ce fut un hennissement qui me sauva de ma noyade imaginaire dans l'abîme de mes propres introspections. Aussitôt je dressais l'oreille et j'avais que mon cœur se mit aussitôt à battre la chamade. Oui, car bien que je ne l'ai jamais entendu, je crois que je le reconnaîtrais entre milles.
Serais-tu donc dans les parages ? M'aurais-tu aperçu sans que je n'eus senti ton délicieux parfum ? Non. Impossible. Il aurait abondé à mes naseaux en une fraction de secondes et t'aurais aussi trahie. Mais où es-tu alors ? Comment sais-tu que je suis ici ? J'inspire profondément l'air, espérant percevoir les subtilités de ta fragrance mais rie de tout cela. Seulement mon odeur corsée. Mon parfum. Ainsi ma Belle, tu as voulu faire comme moi et suivre ma trace ? Soit, fais donc. Peut-être me trouveras-tu. Je l'espère et pourtant, je ne peux m'empêcher de frissonner. Es-tu sûre de savoir ce que tu fais ? Peut-être t'es-tu trompée et regrettes-tu ton appel. Alors je m'immobilise, mes prunelles parcourant le chemin qui me précède. J'ai l'espoir de te voir apparaître subitement derrière moi mais n'ose imaginer le visage effrayé que tu risques d'adopter lorsque tu m'apercevras. Ma queue fouaille l'air et mes traits se durcissent, ne rien te montrer, ne rien te dévoiler.
[ Pas terrible j'avoue =X ] | |
| | | Think ME. TWINY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Dim 14 Sep - 18:31 | |
| Think Me accélérait continuellement le pas. Si un mur apparaissait quelques mètres devant elle, elle se le prendrait de plein fouet sans même comprendre pourquoi. Elle avait l'esprit ailleurs. Seul son précieux odorat la guidait dans ces couloirs sans fins. Elle ne savait plus vraiment si elle devait rebroussé chemin et s'enfuir à toute allure, ou continuer sa marche de plus belle. Elle choisit la deuxième option, au grand désespoir de certains, se disputant continuellement avec elle-même. Elle n'était sûre de rien mais une fois de plus, elle pensait bien faire et ne se serait arrêtée pour rien au monde. Bientôt, elle put entendre des bruits de pas, droit devant elle. Ceux-ci cessèrent brutalement. Il a dut sentir sa présence, son odeur si particulière. Il l'attend. Elle en est certaine. Elle continua donc de marcher jusqu'à le voir. Là, devant elle. Cette immense silhouette noire, immobile, c'était lui. Il l'avait senti mais ne tourna pas immédiatement la tête. Think Me ne se posa pas de questions, elle s'approcha de lui à petits pas, se glissant d'une démarche féline à ses côtés, laissant ses crins soyeux effleurer sa puissante encolure. Elle s'arrêta à ses côtés, préférant laisser un petit écart entre eux, lui laissant le loisir de s'éloigner s'il le désirait. Elle plongea ses yeux noirs et étincelants dans celui de l'étalon, tandis qu'un maigre sourire se dessinait progressivement sur ses lèvres grises. Mais, après tout, peut-être n'est-il pas véritablement heureux de la revoir? Peut-être va-t-il l'abandonner, une fois de plus, dans un endroit peu recommandable, en pensant bien faire? Peut-être voulait-il l'éviter à toux prix? Tous ces « Peut-être » commençaient à l'agacer. Elle détourna son regard de celui du mâle pendant quelques secondes pour essayer de se concentrer sur autres chose, le temps de chasser toutes ces pensées bien trop encombrantes de sa tête.
Think Me aurait bien voulu murmurer ne serait-ce qu'un petit « Bonjour » à l'oreille de Cursed. Peut-être par simple politesse, mais avant tout par sincérité. Oui, elle était heureuse de le revoir. Non, elle ne le nierait pas une fois de plus. Elle reconnait avoir essayer de l'oublier, pensant qu'ils ne se reverraient plus jamais. Elle avait essayé de chasser cette image, cette odeur... Elle avait essayé mais n'avait pas réussi. Et c'est aujourd'hui qu'elle se rendit compte qu'elle avait bien fait de garder un souvenir de l'étalon noir dans sa tête. Cela lui a permit de reconnaître son odeur, qui la guida jusqu'à lui. Lui... On voyait clairement aux traits de son visage qu'il ne voulait rien laisser paraître. Et c'était réussi. Aucune émotion dans son regard, aucun sourire sur ses lèvres noires. Sa respiration infime et régulière était à peine perceptible. Mais sa présence rassurante suffisait à calmer la jeunette. Celle-ci resta donc muette, pensive. Rêveuse, peut-être? Non, pas vraiment. Au stade où ils en sont, elle ne s'attendait pas à quelque chose de spectaculaire de la part de Cursed Circle. Mais qui sait, peut-être a-t-il réfléchit pendant ces quelques jours. Peut-être sait-il désormais exactement ce qu'il veut, et qu'il va lui dire aujourd'hui. Peut-être que tout cela est encore trop flou et qu'il va la repousser une fois de plus... Peut-être... Peut-être pas. | |
| | | .CURSED Circle. FURY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Dim 14 Sep - 19:33 | |
| QUICONQUE HESITE EST DEJA UN ETRE MORAL . Ton corps blanc aux doux reflets satinés apparaît délicatement sous un raie de lumière qui perce quelque peu les galeries, l'unique trait de lumière qui nous éclaire mutuellement. Mon regard ocré court sur ton visage soyeux et je m'en délecte avidement, comme si son absence avait crée un manque dont je n'aurais pu déterminer la cause avant que je ne t'aperçoives enfin. Je pince légèrement mes naseaux, laissant ton parfum s'immiscer lentement pour éviter qu'il ne m'étourdisse comme il en a prit la fâcheuse habitude. Trop facile. Je garde donc un plein contrôle sur mes ressentiments, du moins jusqu'à ce que tu t'avances vers moi de ta démarche élégante et que tu ne m'effleures. La réaction est immédiate, elle ne change pas des fois dernières. Aussitôt, c'est mon corps tout entier qui se crispe sous la douce caresse de tes crins sur mon encolure et je recule précipitamment. Ça commence bien. « Je vous avez réservé une entrée plus sympathique mais vous m'avez pris au dépourvu... » Dis-je à mi-voix, troublant l'atmosphère glauque du lieu. Finalement, je dis plus cela pour moi. Ne suis-je donc incapable de me contrôler ? Il faut croire que non. C'est d'un déprimant. Je pousse un léger soupire et me rapproche de toi. Ces galeries ne vont pas m'être d'un grand secours. Emprisonnant ton parfum, réduisant la distance entre nos deux corps. L'envie de fuir cet endroit décidément maudit est plus forte encore qu'il y a quelques minutes. « Si ça ne vous ennuie pas, je préférerais que nous sortions d'ici le plus rapidement possible... » T'avouais-je d'une voix altérée par ma respiration saccadée. Je tente de garder tout contrôle sur mes gestes et mes pensées, fixant n'importe quoi hormis tes yeux claires car cela ne saurait que me conduire, nous conduire, à un destin que nous tentons de fuir sans cesse. Un aboutissement peu glorieux que je redoute à chaque pas.
Je passe comme une ombre à tes côtés, me plaquant contre la paroi glaciale afin de ne pas effleurer un seul de tes poils. Je prends les devants et te jettes un bref regard d'excuse. Je n'ose aborder le sujet de notre rencontre précédente. Où étais-tu partie pendant tout ce temps ? Cela ne me regarde pas et pourtant, j'aimerais que tu me le dises. As -tu réfléchi aux options qui s'offraient à toi ? Te pourrir la vie à ainsi me suivre n'est pas bon pour toi. Je marche d'un pas rapide, oubliant un instant que tu dois t'évertuer tant bien que mal à me suivre de tes petits jambes. J'esquisse un bref sourire et murmure d'un son infime : « Désolé. » Je ne peux te cacher longtemps le plaisir que j'ai à te savoir ici. Car bien que mes lèvres demeurent dénuées de tout sourire, mon visage encore froid il y a quelques minutes s'est considérablement détendu et l'or de mes yeux s'enflamme. Certes, tu ne peux le voir pour l'instant mais peut-être t'en apercevras-tu plus tard. Une lumière plus dense apparaît au détour d'un couloir et je crois à une sortie insoupçonnée. Je prie intérieurement pour que ce soit le cas mais la déception en est finalement d'autant plus grande que ce n'est rien de cela. Un raclement agacé s'extirpe de ma gorge et je lâche un profond soupire d'exaspération. Viens, continuons notre route. | |
| | | Think ME. TWINY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Dim 14 Sep - 19:57 | |
| La réaction de l'étalon face à son approche bien trop brutale ne la surprit pas le moins du monde. Elle frémit à peine et attendit sagement qu'il ne revienne de lui-même à ses côtés, ce qu'il fit en l'espace de quelques secondes. Dieu qu'il avait l'air nerveux! La petite Think tenta de se détendre au maximum, espérant que son visage angélique et souriant puisse apaiser celui de Cursed. Cela avait fonctionné, en quelques sortes, bien qu'elle ne s'en soit pas encore rendu compte. Elle recommença alors à marcher à la suite du mâle, qui, fidèle à ses habitudes, partit assez rapidement. Cependant, il semblait désolé. Désolé de quoi? De se comporter ainsi? Oh, ce n'est pas bien grave. Think Me s'adapta au rythme soutenu de Circle et se fit discrète, restant silencieuse, n'osant pas encore répondre à ses paroles bien qu'elle en mourrait d'envie. Un semblant de lumière apparut à la sortie d'un couloir. Une simple illusion? Non, non. Il y avait bel et bien un trou... Seulement, celui-ci se trouvait creusé au plafond. La sortie n'était donc pas pour maintenant. Mais elle ne saurait tardé à se montrer. La jument marchait activement, encolure basse. Ses naseaux dilatés d'un beau gris foncé effleuraient le sol poussiéreux, tandis que sa queue légèrement panachée ondulait délicatement, tel un voile. Ils passèrent à côté d'un autre couloir, plus large, mais au plafond plus bas. Il était beaucoup moins bien éclairé mais la lumière était belle et bien présente. Milles et unes senteurs vinrent chatouiller les naseaux de la belle, qui s'arrêta net. Elle huma à nouveau les différentes odeurs qui planaient au-dessus d'elle. Des fleurs. Il y avait des fleurs, non loin de là. La nature, l'extérieur. La sortie, surtout. Think Me tourna la tête en direction de Cursed, qui marchait toujours d'un pas décidé, espérant tomber sur le bon couloir. Elle pensait avoir trouver une issue plausible. Celle-ci lui semblait différente des autres. Bien qu'elle avait un peu peur de se tromper et d'avoir une fois de plus brouiller les pistes de Circle, la jeunette préféra l'avertir de sa trouvaille, se demandant d'ailleurs pourquoi il ne l'avait remarqué.
« Peut-être devrions-nous essayer ce couloir là? proposa-t-elle en désignant ladite porte du bout de ses naseaux veloutés.
Sans plus attendre, elle abaissa son encolure pour entrer plus aisément. Effectivement, la lumière n'est pas chose courante par ici. Seul le parfum délicat de la végétation extérieure pourrait les guider jusqu'à la sortie. Think se colla contre l'une des parois, laissant autant de place que possible à l'étalon pour qu'il puisse passer facilement entre la paroi et elle. En attendant, elle put se reposer un peu. Après toute cette marche... De plus, il fait extrêmement chaud dans ces Couloirs. Un bon bol d'air frais leur ferait le plus grand bien, à tous les deux. Seul l'odeur de la terre humide et son parfum délicat avaient réussi à s'engouffrer dans ce petit tunnel. | |
| | | .CURSED Circle. FURY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Lun 15 Sep - 22:18 | |
| _#C'EST LA PIRE LASSITUDE, QUAND ON NE VEUT PLUS VOULOIR . Plongé dans mes pensées, j'avoue ne pas m'être réellement attardé sur les alentours, perdu au loin dans le couloir que je ne vois probablement même pas. J'ai étouffé un soupire dont la provenance m'est inconnue. Je ne sais exactement pourquoi -bien que je pense le deviner- mais un sentiment de lassitude s'est abattu subitement sur mes épaules et j'en éprouve le poids encombrant à chaque pas. Je baisse la tête vers le sol et expire lentement, faisant voleter autour de mes naseaux satinés, un fin nuage de poussière grise. Ta voix m'interrompt dans le silence quelque peu opressant qui a prit possession des lieux. Elle s'en révèle d'autant plus délicate et agréable d'oreille. Je l'écoute avec délice, omettant de prendre au passage le sens de tes paroles. Je reste muet un instant, le temps de saisir ce que tu essayes de me dire. Je me suis immobilisé sous un infime rayon de lumière et tourne mon regard ocré vers ce que tu sembles vouloir m'indiquer. Une porte. Comment ai-je pu la louper. J'esquisse un sourire à moitié amusé et te regardes te blottir contre la paroi. Il faut que je fasse un test, que je me prouves de quoi je suis capable. Mo corps se crispe à cette pensée. Mon esprit fulmine au geste simple et pourtant dangereux que je projette de faire. J'inspire profondément l'air poussiéreux comme pour me donner du courage et m'avance dans le couloir.
Mon regard glisse sur ton encolure, n'osant s'aventurer sur tes formes de peur de perdre le contrôle que je tiens pour le moment et pourtant, je sais que dans la même situation mais sans mon problème, je ne l'aurais pas fait. Non, par simple respect. Mais peut importe, je ne suis pas là pour me vendre, simplement pour pogresser. Je m'évertue à passer à une distance plus que respectable de toi mais ralentit à ta hauteur et, dans un mouvement qui ne m'est pas commun, j'effleure de mes lèvres sombres tes crins argentés éclairés d'un faible raie de lumière. Evidemment, ton parfum s'infiltre aussitôt dans mes poumons mais je demeure immobile, pétrifié, les muscles tendus à l'extrême, prêts à imploser. Pourtant, j'inspire plus profondément encore. Ne bouge pas. Je ferme les yeux, voilant mes prunells d'or. Mes taits demeurent figés et les secondes s'écoulent lentement. Bientôt, je recule d'un pas étrangement calme en arrière et rouvre les yeux te couvrant aussitôt d'un regard plus que satisfait. " Trop facile. " Murmurais-je d'un ton velours qui n'avait pas été ainsi depuis longtemps. Je t'observe un instant et perçois enfin les battements affolés de mon coeur. Je n'ose imaginer ce qui aurait pu malencontreusement se passer. Cela est inutile. Ca ne se passera jamais.
Te dépassant enfin, chose que j'aurais du faire depuis plusieurs minutes déjà, j'esquisse un léger sourire et finalement, t'invites à prendre les devants des opérations. Tu as l'air plus attentive que moi et cela sera une autre épreuve, toute aussi périlleuse. Mais qui suis-je pour te demander de mettre ainsi ta vie en danger ? Fais ce que tu sens juste Princesse et j'accepterai la décision que tu prends, quelle qu'elle soit. | |
| | | Think ME. TWINY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Mar 16 Sep - 13:47 | |
| Think Me ferma lentement les yeux et tenta d'inspirer le peu d'air pur qui avait réussi à s'infiltrer dans ce couloir. Quelques poussières se glissèrent au creux de ses naseaux gris, ce qui la fit éternuer. Ce même éternuement se répercuta sur les parois du tunnel, laissant ensuite place à un grand silence, qui fut finalement coupé par l'arrivée de Cursed dans le couloir. Il s'immobilisa à l'entrée puis s'avança lentement. N'ayant pas conscience de ce qui allait suivre, la jeunette se contenta de se tasser un peu plus contre la paroi terreuse, ce qui devrait bien salir sa belle robe blanche. Peu importe, au moins, cela évitera des ennuis supplémentaires. Elle ne voulait pas commettre les mêmes erreurs qu'elle avait faite lors de leur rencontre. Elle regrettait amèrement toutes les questions tordues qu'elle se posait. Non, ce n'est pas un monstre! C'est un étalon normal, tout à fait normal.. Son odeur masculine se glissa avec malice dans les naseaux veloutés de la belle, qui frémit doucement en entendant ses pas vers elle. Que faisait-il? Pourquoi ne la dépassait-il pas à la vitesse de la lumière comme il l'aurait fait en temps normal? Quelque chose d'une douceur indescriptible vint effleurer la crinière dorée de Think, qui ouvrit de grands yeux, n'osant pas bouger, comme si quelque chose lui interdisait de faire tout mouvement déplacé. Son corps frêle et poussiéreux fut envahit par une chaleur agréable et réconfortante. Les naseaux noirs du mâle se « baladaient » sur sa maigre encolure, l'effleurant à peine, ce qui suffit à la faire frissonner. Un soupir délicat s'échappa des naseaux de la jolie Think qui détourna lentement son regard du sol et le déposa sur Cursed. Son visage auparavant neutre semblait désormais si détendu que cela suffit à la faire sourire. Elle ne bougeait cependant pas et observait silencieusement l'étalon. Trop facile? Il avait prononcé ces mots sur un ton velouté qui surprit encore un peu plus la blanche. Il s'écarta légèrement d'elle, la fixant de ses yeux noirs et brillants. Think Me se décolla lentement de la paroi. Son côté gauche était enduit de terre, de poussière aux teintes rougeâtres. Beurk. Elle s'ébrouera à la sortie du tunnel, qui, elle l'espère, n'est plus très loin. Cursed prit les devants mais s'arrêta après seulement quelques mètres et fit comprendre à la jeunette en un simple regard qu'elle pouvait le dépasser. Les oreilles pointées en avant, celle-ci prit un pas souple et léger, jusqu'à arriver au niveau du mâle. Elle lui lança un regard étincelant de bonheur, tandis qu'un léger sourire s'emparait de ses lèvres grises. Puis elle reprit sa route, désormais aux « commandes » de l'opération...
Et effectivement, elle semblait très concentrée sur sa tâche. Son encolure étendue en avant et sa démarche féline lui donnait un certain charme dont elle avait complètement oublié l'existence pendant ces quelques minutes où Cursed s'était rapproché d'elle. Mais désormais, seule sa « mission », qui était de trouver un issu à ces couloirs sans fin, la préoccupait. L'air se purifiait au fur et à mesure qu'elle avançait. Le monde extérieur les attendait, c'est certain! Une douce odeur de fleur planait dans les airs, se mêlant à son parfum sucré et à celui de Circle, masculin et mielleux à la fois. Quelques faisceaux lumineux jaillirent devant eux. LA SORTIE, ENFIN! Think Me pressa le pas et se glissa habilement au travers de la « porte », qui était plutôt petite mais dans laquelle Cursed devrait passer facilement lui aussi. L-i-b-e-r-t-é. La belle blanche s'ébroua avec vivacité, créant un fin nuage de poussière aux couleurs chaudes autour d'elle. Elle éternua à nouveau, puis poussa un long soupir de soulagement. L'air frais et pur que lui offrait la nature était décidément son meilleur ami.. Elle prit une profonde inspiration, qu'elle laissa ensuite s'échapper de ses naseaux veloutés. Ils frémirent doucement. Think se retourna vers l'étalon noir, qui venait de sortir à son tour. Elle s'avança en sa direction, naturelle et souriante, puis s'arrêta une fois à ses côtés.
« Enfin sortis! s'exclama-t-elle joyeusement. | |
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Mar 16 Sep - 20:26 | |
| [ L'inspiration revient enfin <3 ] _#Je trouve ça un peu étrange, je trouve ça un peu triste que Les rêves dans lesquels je meurs soient les meilleurs rêves que j'ai jamais fait ? Toujours ce même courage qui ne te quitte pas. Malgré l'apparence fragile que tu portes quotidiennement, j'avoue que la surprise est d'autant plus grande que l'on ne s'y attend pas. Cela m'arrache donc un sourire satisfait, furtif certes, mais il est apparu un instant le temps que tu me dépasses de ton corps gris. Ton parfum abondonne et pourtant, je ne frémis pas tandis que, bien évidemment, mes muscles tressaillent sous ma peau fine, se tendant et se détendant par acous successifs, prêts à intervenir à tout moment où je leur donnerai le signal, comme des lions aux aguets. Mais il n'y aura rien de tout ça. Ni signal, ni moment. Je respire bruyemment et malgré moi, ma respiration se fait haletante, la vue sur tes formes sveltes n'arrangeant strictement rien. J'espère que tout cela ne t'inquièteras pas mais la fin d'après-midi que nous avons vécu et le duel avec le loup que tu as aperçu me fait penser que peu de choses peuvent maintenant t'effrayer. C'est mal Princesse. Il faudrait tant que tu es peur de moi, que tu me fuis comme si j'étais la peste elle-même. Mais tu ne fais rien de tout cela et au fond de moi, je ne peux m'empêcher d'en être ravi. Je suis si égoïste. Encore une chose de plus que tu ignores. Si je pensais un peu moins à moi, peut-être t'aurais-je déjà fais fuir en faisant mine de me jeter sur toi. Mais non.
Un mince filet de lumière apparaît devant nous et s'intensifie au fil des minutes. Je m'immobilise alors te laissant marcher seule vers le jour, baignant dans cette mer dorée, ta robe grise s'illuminant malgré la poussière que tu as accumulé au fil des minutes passées dans cet endroit clos. Tu rayonnes et j'esquisse un nouveau sourire. Comment pouvoir envisager de mettre fin à tes jours même dans un moment de folie dont je suis devenu roi ? Je lache un infime soupire. Si je n'avais pas tout ça pour me pourrir la vie, tout serait tellement plus simple. Enfin je crois. Qui sait, peut-être aurais-je trouvé d'autres problèmes dans lesquels me fourrer. Tu franchis la porte et je perçois ton excitation malgré la distance maintenant considérable qui nous sépare. Le martèlement de tes sabots s'éloignent de plus en plus et, ignorant pourquoi, je redoute le moment où ils deviendront inaudibles. Alors je m'empresse de te rejoindre et franchit bientôt l'embrasure de la sortie que tu as déniché -grâce à tes talents maintenant loins d'être insoupçonnés de fine limière- et par laquelle tu t'es faufilée un peu plus tôt avec facilité. Bientôt, la lumière se glisse sur mon poil sombre et je ferme un instant les yeux, savourant le retour de ces doux rayons qui réchauffent immédiatement ma peau avec une générosité débordante.
Tes mots enjoués me font frémir.Que tu veuilels exprimer ta joie me ravie mais que tu souhaites en revanche l'exprimer avec moi me déconcerte. Jamais je n'ai vu pareil phénomène que tu l'es. N'as-tu pas sans cesse l'impression de te retrouver dans des situations absurdes ? Et celle-ci n'est pas des moindres. Etre en compagnie, en tête à tête si j'ose dire, avec un étalon aussi peu prévisible que je peux l'être n'est en effet pas courant et pourtant, c'est tout comme. J'apprécie la façon dont tu prends les choses à la légère mais méfie toi tout de même, un incident et si vite arrivé. J'aime le fait que tu me considères comme si j'étais quelqu'un de tout ce qu'il y a de plus normal sans pour autant te dépatir de cette attention qui te sauveras probablement et du sérieux que tu conserves à mon égard car finalement, c'est cela que je préfère. Tu ne me dénigre pas. Mon regard ocré se glisse dans tes prunelles : « Vous avez le don de vous fourrez dans les pires situations et aussi de vous en sortir formidablement bien. » A la fois explicite et implicite, je ne doute pas une seconde le fait que tu comprendras ces mots. Je suis la pire situation qui ne t'es jamais arrivé et pourtant, ta survie tien plutôt d'un mircale. Je décroche enfin mon regard et le pose sur l'étendue. Et maintenant ? Que souhaites-tu ? Tu es la Reine de la journée, à toi l'honneur. | |
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Mer 17 Sep - 13:53 | |
| ( Yeah! =D )
La jolie Think huma délicatement les odeurs nouvelles que la brise fraîche lui apportait. Rien à avoir avec la poussière, la terre, la boue... Non, ces odeurs là, ce sont celles que Mère Nature nous offre, à nous, pauvres équidés perdus sur une planète bien trop imprévisible sur laquelle nous réussissons néanmoins à survivre. Quoi de plus beau qu'une fleur totalement épanouie, en plein Printemps? Think était toujours en extase devant toutes ces petites choses qu'elle considérait comme des merveilles. Aaah, les fleurs... Son regard rêveur, son léger sourire, ses yeux noirs perdus dans le vague. Une vraie pouliche. Elle sait être sérieuse dans les situations qui valent la peine de s'intéresser à elles. Oui, car derrière ce frêle petit bout de chou à la robe pure et délicate se cache une jument courageuse qui sait s'imposer. Vous l'imaginiez comme une fillette qui passe sa vie à rêver et à s'émerveiller devant un simple coquelicot? Vous vous trompez! Certes, sa naïveté la rend parfois vulnérable face à certains êtres malsains qui ne demandent qu'à se servir d'elle pour leur propre plaisir... D'ailleurs, on lui a toujours dis de se méfier, de ne jamais s'attacher aux inconnus trop rapidement, de savoir s'imposer des limites. Toujours. Mais ce sont des règles d'or qui lui passent facilement au-dessus de la tête. Elle ne les prend pas au sérieux, se contre-fiche des vieux conseils dont son père lui faisait part. Mais où cela va-t-il la conduire? Une mort certaine? Un avenir heureux? En parlant de « heureux », la bonne humeur et la générosité sans égale dans elle faisait preuve aujourd'hui seraient-elles dues à la présence de l'étalon? C'est un mystère, dont elle seule connaît la réponse, au plus profond de son coeur. Si vous lui posez la question, elle sera sans doute un poil gênée et ne répondra pas. Et pourtant... C'est peut-être vrai. Allez savoir. La jeunette fut tirée brutalement de ses pensées par Cursed Circle. Du moins, par ses paroles. Elle reconnaitrait sa voix entre milles, peu importe le ton qu'il emploie. Qu'il soit glacial, neutre ou même chaleureux. Elle ne l'oubliera pas de si tôt, croyez-moi. Elle se contenta d'y répondre par un simple hochement de tête, accompagné d'un sourire, toujours aussi radieux et plaisant à recevoir. Ce qu'il ne savait peut-être pas, c'est que si elle franchissait brillamment tous les obstacles qui se trouvaient en travers de son chemin, c'est aussi grâce à lui. Mais ne nous éternisons pas sur le sujet, voulez-vous? Elle leva les yeux en direction du ciel bleu azur qui lui servait de toit depuis bien des mois. Son regard ferait presque ombre aux étoiles, tant il brillait, animé par une joie inconnue. Elle avait une envie débordante de bouger, de visiter de nouveaux endroits, de s'amuser, de croquer la vie à pleines dents comme elle aurait tant voulu le faire quand elle était petite. Chose qui explique surement son comportement actuel, plutôt gamin, voir totalement immature et puérile à certains moments. Peu lui importait. Si vous lui faite une seule remarque à ce sujet, elle l'ignorera royalement. Mieux vaut donc la laisser s'exprimer. Êtes-vous prêts à rentrer dans son petit monde? Il en faut, du courage, pour arriver à la suivre dans tout ce qu'elle fait. Peut-être que vous en êtes tout à fait capable, mais que vous refusez de le faire... pour son bien?
" C'est Cursed qui lui fait cet effet? Elle déborde de joie et d'excitation! - Moi je trouve ça trop mignon, regarde ses yeux étincelants.. ♥ - Oh non, t'y mets pas toi aussi! ==' - J'ai le droit d'être heureuse tout comme elle a le droit de l'être.. - Certes. Mais je me fais du soucis. Dans des moments pareils, elle a souvent du mal à faire preuve d'un peu de sérieux et se laisse tenter par tout et n'importe quoi.. Il serait préférable qu'elle s'impose des limites à ne pas dépasser, non? - Tu la connais, elle n'arrivera jamais à faire tout ça à la fois. Laisse-la donc s'amuser et faire ce que bon lui semble. Elle est assez intelligente pour corriger ses erreurs seule. - Mouai.. J'ai du mal à y croire, à ton charabia. - Fais-lui confiance, elle sait ce qu'elle fait. "
La belle blanche poussa un long soupir. Pas question de se compliquer la vie, aujourd'hui. Cela gâcherait la journée. De toute évidence, elle n'arrivera pas à se retenir plus longtemps. Il fait quelle bouge, qu'elle s'occupe, qu'elle fasse quelque chose! Son regard pétillant se porta sur Cursed. Chaque fois qu'elle lui lançait ne serait-ce qu'un léger coup d'oeil, elle frémissait. Mais à force de passer du temps avec lui, cet étrange réaction s'atténuait. Elle abaissa lentement son encolure et attrapa une petite touffe d'herbe, la première qu'elle vit. Après cela, elle fit quelques pas en avant et balaya les horizons de ses yeux malicieux, tout en avalant sa « trouvaille ». Son sourire s'élargit, s'étendant sur ses lèvres grises avec délice. Elle n'avait aucune idée de ce qu'ils pourraient faire, maintenant qu'ils sont sortis de ces couloirs infinis. Il y avait de l'herbe à perte de vue, un minuscule bois qui s'était formé plus à gauche. Et pour conclure, un magnifique ciel bleu habité par un soleil tout aussi resplendissant de beauté. Malgré l'été qui touchait à sa fin et les jours froids qui ne tarderont pas à s'installer, aujourd'hui, les températures étaient clémentes. Cela n'avait bien sûr rien à voir avec le froid glacial et les tempêtes de neige des Glaciers. Think Me s'ébroua à nouveau, chassant de sa belle robe blanche quelques infimes poussières rougeâtres. Elle fit demi-tour et retourna auprès de Cursed, lui faisant désormais face. Son visage angélique n'avait pas changé. Toujours ce même sourire et ce regard étincelant. Elle le fixa longuement, puis brisa le doux silence qui planait au-dessus d'eux par une simple demande.
« Qu'as-tu envie de faire, en cette après-midi estival? dit-elle sur un ton enjoué, plus ravie que jamais. | |
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Ven 19 Sep - 20:23 | |
| Désolé du retard mais j'ai été blindée de devoir T.T _♫Non jamais je n'aurais dû porter la main sur Votre personne Il me fallait me maîtriser, être plus sûr De ma personne. Tu avais l'air si joyeuse et pourtant, je ne pouvais m'empêcher, bien malgré moi, de penser que je n'étais pas ce qu'il y avait de plus sain pour toi, de plus sûr pour ta survie. Mes idées noires me rongeaient petit à petit et je pressentais déjà le contre coup, une haine incompréhensible contre moi-même mais surtout contre toi et le monde entier. Mais qu'avais-je à en tirer d'ainsi m'en prendre à la terre entière ? Strictement rien mais je ne parvenais à lutter contre cette idée stupide que ce n'était pas finalement que de ma faute. Le destin avait sa part de responsabilité et, dans ta mort qui risquait d'entervenir à tout moment et qui me semblait de plus en plus probable, tu avais la tienne. Alors oui, je finissais par croire que je n'étais pas le seul fautif. Bien que ce ne fut plus la part la plus réaliste de moi-même qui réfléchisse à ce moment-là, je pressentais tout de même, le début de ce qui me rendait redoutable et que paradoxalement je redoutais aussi. Ma soif recommençait à faire des siennes et mais à cette heure, je ne parvenais à la maudire, songeant que cela t'offrirais quelques minutes de plus de de cette belle vie qui est la tienne et dans laquelle je me suis stupidement immiscée. Mais après tout, n'ai-je pas tenté de te repousser ? De te faire comprendre qu'il n'était pas bon pour toi de me fréquenter ? Je lachais un soupire. Brouillard omniprésent qui me couvre la réalité. Flou insistant de mes pensées. Je ne cessais de tourner en rond des mes réflexions et cela était finalement d'autant plus agaçant que je ne parvenais à me faire une idée fixe sur la chose, sur cette situation que nous vivions ensemble. Alors mon visage se tend, mon corps se crispe et je me renferme dans mon mutisme déjà bien conséquent. Mais ta voix, si douce, si belle c'est vrai, parvint tout de même à m'en extirper, m'arrachant ces mots que j'ai peur de te dévoiler, que je ne veux t'annoncer. Ils me brûlent la langue et je fais une légère grimace, une moue d'excuse et murmure doucement, d'une voix plus froide que je ne le voudrais mais tu devineras sans doute que dans ces moments-là, se contrôler devient d'autant plus difficile que ton parfum flotte tout autyour de moi : « Ce que tu veux... » Dis-je tout d'abord, m'interrompant un instant, laissant involotairement ma phrase en suspens, te tutoyer ainsi comme si nous étions deux vieilles connaissances faisant ressortir des démons enfouis qui aussitôt me tourmentent. Trop proches. Nous devenons trop proches. A cette juste pensée, je recule d'un pas mais je devine déjà que tu ne le rpendras pas mal. Je continue d'une voix plus basse encore qu'elle ne l'était précédemment : « Mais j'ai besoin d'un instant... » Ces mots me brûlent la gorge et je veux les sortir le plus viter possibles. Aussi, j'enchaîne rapidement, ne marquant finalement qu'une courte pause là où j'aurais aimé apercevoir ta réaction. « J'ai... euh... Je reviens. Excuse-moi. » Bredouillai-je mal à l'aise tandis que ma voix demeure d'une raideur bien perceptible.
Mon regard qui s'est considérablement assombrit depuis ces dernières minutes se pose sur toi et je savoure une ultime fois les traits de ton visage et les ondes claires de tes yeux avant de m'esquiver lâchement, faisant volte-face. Trouver le plus vite possible de quoi arrêter cet enfer. Les naseaux largement dilatés, les odeurs abondent fortement et la tienne ne fait pas exception. Je bouillonne intérieurement. Celui que je cherche à ne pas être apprécie déjà le goût de ton sang pur dans sa bouche. Je secoue brutalement la tête. Je me faufile loin de toi, là où la tentation moins grande et me met en chasse. Je trouve vite. Passons les détails car finalement, une partie de moi les répugne autant que vous. Toute cette tension accumulée se libère aussitôt et je reviens lentement sur mes pas, reclassant mes pensées quelques peu désordonnées ces dernières minutes. J'inspire profondément l'air vierge de toute fragrance alléchante et qui aurait le ddon de me remettre l'eau à la bouche avant que tu ne réaparaisses enfin. Mon corps noir se mouve rapidement mais je m'efforce de ne pas revenir trop vite, des fois que tu es changé d'avis. Car bien que tu sembles avoir arrêté ton choix, je ne peux m'empêcher d'espérer pour toi que tu finiras tôt ou tard par changer d'avis sur ma personne. Pourtant, ton corps blanc ne semble pas esquisser ne serait-ce que l'ombre d'un mouvement et je fus contraint d'avouer à moi-même que j'en fus soulagé. Car tu es la première et sûrement la dernière à ainsi m'offrir ta confiance et ta vie, je penses que tu as fini par le comprendre, je me jure intérieurement de ne jamais toucher à ton corps gris, chose que j'ai faite il y a peu de temps encore dans le couloir poussiéreux. Cela ne se reproduira plus. Je n'ai pas le droit d'ainsi me mettre à kl'épreuve en jouant avec ton âme vertueuse. J'esquisse un bref sourire et l'ocre de mes yeux se repend de ton visage d'ange. Les rayons du soleil glissent sur ta robe et probablement sur la mienne, couvrant celle qui t'appartiens d'une onde rougeoyante. Le soleil. Je lui jette un coup d'oeil. Bientôt, il déclinera lentement et nous offrira un beau spectacle. « Cela fait peut-être un peu vieux jeu t'inviter à voir le coucher de soleil te plairait-il ? » Pathétique. Cela est d'une telle banalité. « Nous avons tout juste le temps de trouver le coin idéal et j'avoue ne rien avoir d'autre à proposer. Pardonne-moi la banalité de l'invitation, j'ai l'impression d'être devenu complètement conventionnel. » Dis-je d'un ton sérieux et quelque peu désolé, chose plutôt surprenante. Conventionnel. Jamais je ne l'avais été et il est vrai que j'avais souvent rêvé de devenir d'un banal presque affligeant mais ce soir, j'aurais aimé trouver quelque chose de mieux à dire et à faire, chose qui habituellement ne me manquait pas puisque les occasions, elles, ne se présentaient pas. Mais après tout, peut-être as-tu plus d'imagination que moi ? | |
| | | Think ME. TWINY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Ven 19 Sep - 21:53 | |
| ( C'est pas grave. De mon côté, j'ai un peu plus de temps libre que ce que je ne l'imaginais, mais je n'ai plus trop d'inspiration. J'en ai à peine assez pour écrire une réponse potable à notre topic. Je veux pas qu'il couleeuuuuh. x) En passant, t'écris toujours aussi bien.. C'est presque déprimant. XD Tiens, d'ailleurs, je vais moi aussi écrire à la 1ère personne du singulier. Je sais pas si ça te dérange, mais j'aimerai simplement essayer, puisque je n'ai jamais écris d'une telle manière, sauf pour décrire les rêves de Think. Je trouve que de cette façon, on est plus « plongés » dans le texte, on comprend mieux.. Enfin bref, courage Pouic, écris une réponse. =P )
J'aperçois sur ton visage ce sourire crispé que je redoute depuis bien longtemps. Je lis dans ton regard les peurs que tu éprouves au moment où je te parle. C'est plutôt moi qui devrait avoir peur, j'en suis bien consciente. Mais je refuse d'admettre que cette magnifique journée risque d'être gâchée. J'essaie donc vainement de partager ma joie avec toi. Ton esprit semble ailleurs, tu as l'air plongé dans tes pensées. Toi aussi, tu doutes? Mon sourire s'efface progressivement, tandis que mes yeux perdent peu à peu de leur pétillant. Je tente de rester neutre, te laissant seul avec toi même pour quelques minutes. Au plus profond de moi-même, j'espérais que tu ne partirais pas tout de suite. Souviens-toi, cette fin d'après-midi où j'ai bien cru que tu m'avais abandonné... Mais tu es revenu. C'est là que mes soupçons commencèrent à se confirmer. Grâce à cette odeur de sang qui s'est subitement engouffrée dans mes naseaux au moment où tu fus de retour dans la grotte, j'ai compris. Mais je ne voulais pas y croire, j'essayais de penser à autre chose... Au moment où je commence à me plonger moi aussi dans mes pensées, tu m'en tire brutalement, d'une voix plutôt froide. Ce que je veux? Je relève avec plaisir le « tu » de ta phrase. Non, Think Me, non, arrête de te faire de faux espoirs. Regarde ce ciel, admire-le encore et encore. Peut-être est-ce la dernière fois que tu le vois? Non, non.. A nouveau troublée par mes propres idées, j'entends ta voix, basse mais toujours aussi distante. Alors comme ça, tu dois t'absenter? Je te laisse partir avec regrets, priant pour que tu reviennes aussi vite que tu m'as quitté. Mes yeux n'arrivent pas à se décrocher de ce corps noir et habile qui te constitue, jusqu'à ce que tu ne disparaisses derrière les arbres du petit bois à l'apparence chaleureuse qui nous observe depuis notre arrivée. Alors, je redresse mon encolure et laisse mes yeux s'émerveiller face au merveilleux soleil qui ne tardera pas à se coucher. Qui sait, nous aurons peut-être l'occasion d'assister à ce spectacle, tous les deux? Je souris à cette idée. Voilà déjà quelques minutes que tu m'as laissé ici. Le temps passe lentement. J'essaie de m'occuper, je contemple le paysage, le détaillant avec délice. Mes yeux brillants se perdent dans le ciel azur.
Au moment même où j'allais oublier ton départ, je perçois tes pas. Derrière moi. Aussitôt, je me tourne et te fixe quelques secondes. Mon regard s'abaissa involontairement en direction du sol, n'osant pas croiser celui de l'assassin qui t'habite. Je n'essaie même pas d'imaginer ce que tu as fais ces dernières minutes, et pourtant, j'en meurs d'envie. Hors de question de jouer avec le feu une nouvelle fois. Bien que j'ai pris conscience du danger que tu pourrais représenter, je ne cesse de m'inquiéter à ton sujet. Je ne te veux aucun mal, tu sais. Penses-tu que cela me fait plaisir de jouer avec tes nerfs? Je plonge à nouveau mes yeux étincelants dans les tiens, qui sont libérés de toutes appréhensions. Tu as l'air si détendu. J'aimerai tant savoir ce qui te met dans cet état. J'aimerai savoir ce que tu es parti faire pendant tout ce temps (oui, car bien que tu ne sois pas parti bien longtemps, le temps est passé très lentement de mon côté). J'aimerai pouvoir te libérer de tes inquiétudes, te rassurer, effacer tes doutes. Je ne veux plus frissonner lorsque je perçois ton air crispé. J'aimerai être naturelle et souriante avec toi, tout comme je l'ai été l'espace de quelques secondes, tout à l'heure. J'aimerai tellement de choses qu'au final, je suis incapable d'en obtenir une seule. Ne t'en fais pas, un jour, je trouverai une solution. Au moment où j'allais te poser la question qui me tourmentait le plus, au moment où j'allais peut-être savoir la raison de tes absences ponctuelles, oui, à ce moment précis, ta voix sérieuse mais subtile raisonna dans mes oreilles, m'immobilisant quelques minutes. Alors comme ça, tu m'invites à assister au coucher de soleil? Mon regard s'illumine soudainement, malgré que j'essaie de rester neutre face à ta proposition. Je ne peux ignorer le sourire radieux qui vint se loger sur mes lèvres, ainsi que les battements de mon coeur qui s'accéléraient sans raison valable, du moins, à mes yeux. Si tu savais à quel point cela me fait plaisir. J'aurai voulu te répondre immédiatement, mais je ne peux m'empêcher de rester figée quelques instants. Mes yeux pétillants disparurent sous mes paupières grises durant quelques secondes. Je les réouvre peu de temps après, puis m'empresse de t'offrir une réponse.
« Que ce soit banal ou pas, j'adorerai regarder le couché du soleil à tes côtés. dis-je avec une grande sincérité.
Vieux jeu? Mais quelle importance! Je peine à retenir la joie qui bouillonne en moi et m'interdis de m'approcher de ton corps remarquablement bien bâti (et oui, il fallait bien l'avouer un jour ou l'autre!). Je préfère donc me mettre en route directement. Il nous fallait trouver une place convenable aussi vite que possible. Le soleil ne nous attendra pas plus longtemps! Un léger ronflement s'échappe de mes naseaux veloutés. J'attends d'être certaine que tu me suives, puis accélère progressivement le pas, m'enfonçant dans les bois. Peut-être qu'en traversant cette petite étendue d'arbres, nous trouverions une place de choix? Je ne connais absolument pas cet endroit et m'arrête donc subitement, pensive. Si nous ratons ce couché de soleil, je m'en voudrais bien plus que ce que tu ne le crois! Ne faisant absolument pas confiance à mon sens de l'orientation, je me retourne et te regarde arriver. Comme on le dit souvent, un regard en dit beaucoup sur notre état. Et là, je vous avouerai que je ne sais pas vraiment où je vais, bien trop aveuglée par ma joie débordante...
( Dis moi, tu préfères que j'écrive à la 1ère ou à la 3ème personne du singulier? =O ) | |
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Sam 20 Sep - 17:56 | |
| Sincèrement, à la première ou à la 3e du singulier, j'aime toujours autant notre sujet <3 J'ai pas de préférence. A toi de choisir =) Les deux me conviennent parfaitement. Et puis me dit pas que t'as pas d'inspiration vu le pavé que tu viens de poser _#La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps. Je perçois ton regard empli d'interrogations que tu dois te poser et je me crispe aussitôt, tressaillant discrètement, priant pour que tu n'abordes pas le sujet et que tu ne remarques pas le mal à l'aise qui, soudainement s'est emparé de moi. Dès lors où tu me réponds, je me félicite intérieurement d'avoir prononcé ces mots qui ne me ressemblent pas. La conversation que je présentais gênante s'en va prendre un autre chemin beaucoup moins périlleux pour nous deux. Tu adorerais ? Ces mots me font frémir une fois de plus. Tant de mensonges, de privation, de contenance et de maturité, tout cela pour te protéger. N'est-ce pas beaucoup pour une seule et même personne ? Je lâche un infime soupire. Je ne cesse d'esquiver tes questions et tu t'accroches tout de même à savoir, à mieux me connaître. Mais cela serait mieux pour toi que tu ne saches rien, que tu demeures dans l'inconnu de tout ce que je suis, dans l'inconscience de mes problèmes, dans l'ignorance de la mort qui ne cesse de te suivre et que je représente malgré moi avec plus d'exactitude que je ne le voudrais. Mon regard ocré se voile, je l'ignore pas et ne cherche pas à te le cacher. J'aimerais être honnête avec toi, tout te révéler, qu'il n'y est plus aucun secret mais je sais déjà à quel point cela est impossible après avoir fait l'erreur dans le passé. Alors je ne dis rien, je me tais, car je suis trop égoïste pour laisser s'éloigner le seul lien qu'il me lie au reste du monde. Car tu es la seule à m'avoir si longtemps côtoyé depuis que je suis ici, j'ai enfin l'impression de faire parti de ces terres. Alors oui, je mets ta vie en péril pour rendre la mienne plus vivable. M'en veux-tu pour cela ? J'espère que oui. Je ne vaux pas plus que ton âme. La mienne est déjà si souillée que je me demande si elle erre encore à travers moi, dans les débris de mon corps. Je ne sais si cela vaut la peine pour toi d'ainsi t'acharner mais tu sembles aimer cela et dans ce cas, je suis près à le supporter.
J'esquisse un sourire d'un air entendu et te une nouvelle fois prendre les devants. Je ne connais point l'endroit mais je devine déjà que je saurais aisément m'y repérer, toutes ces années de traque m'étant maintenant d'un grand secours dans des moments comme celui-ci, bien que ce que nous vivons soit un peu particulier. Mais passons. Tu pars d'un pas guilleret et je m'empresse de te suivre sans pour autant oublier les consignes de sécurités, les limites imposées. Je me surprends à inspirer ton odeur avec une simplicité qui ne m'est guère arrivée, avec un calme presque olympien. Certes, je ne néglige pas le sang qui bat à mes tempes et mon cœur qui se soulève dans ma poitrine mais l'impression d'un total contrôle sur moi-même me ravit et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire que tu ne peux point voir. Bientôt tu t'immobilises, indécise. Que puis-je faire pour toi ? Ton regard croise le mien et la vague de joie qui parcourt tes prunelles me laisse un instant silencieux et immobile, en proie à des réflexions dont je ne vous fais pas part. Je réagis enfin, quelque peu honteux d'être ainsi resté fixé sur tes beaux yeux clairs et te dépasse d'un pas souple que je contiens afin de ne pas te semer. Je m'engage aussitôt dans les ornières que je dégage à mon large passage, t'empêchant ainsi de te griffer avec les ronces qui ont pris possession des lieux. Elles me rayent d'ailleurs les flancs mais je n'en ai cure, la douleur est telle que je ne m'en préoccupe guère, autant dire qu'il n'y a pas mort d'homme. Je ne sais exactement où nous allons déboucher dans cette course contre le soleil mais je pense alors que quelque soit l'endroit où nous atterrirons, je m'arrangerai pour que tu puisses observer ce coucher de soleil que tu souhaites apparemment ne pas rater. Je te jettes d'ailleurs un coup d'œil en arrière, m'assurant que tout va bien pour toi. Je nous fais bifurquer à plusieurs reprises, me basant sur un je-ne-sais-quoi qui me guide. Et cela paye. Qui aurait cru ?
Une étendue plutôt vaste se dessine devant nous, à l'orée des derniers arbres qui nous dépassons. Arborant une pente douce, elle semble grimper vers le ciel aux teintes aussi rougeoyantes que l'était ta robe il y a quelques minutes, avant que nous ne nous engagions sous le couvert des arbres. Je m'arrête un instant et attend que tu me rejoignes. A nouveau, ton corps gris se baigne de lumière. Je me tourne vers toi et t'interroge du regard. Cela te convient-il ? Je l'espère car nous n'avons guère le temps de chercher un autre endroit. Sans mot dire, sans attendre que tu ne répondes à mes questions muettes, je m'élance d'un galop puissant et te laisse derrière moi, m'enivrant de vitesse. Mes foulées puissantes résonnent autour de nous et je décris bientôt un cercle. Je ne t'ai pas oubliée Princesse. T'invitant à me rejoindre, je ne m'arrête pas et grimpe la butte légère en quelques foulées. Là-haut, nous dominons les arbres et le soleil nous fait face, déclinant et pourtant toujours aussi imposant parmi les quelques lambeaux éparses des ultimes nuages. Je ralentis l'allure et fais demi-tour, percevant déjà le bruit des tes sabots dans l'herbe humide. | |
| | | Think ME. TWINY
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| Sujet: Re: Limites Imposées - PV Sam 20 Sep - 20:45 | |
| ( Okéé. Alors je continue, comme mon dernier message. =D )
Nous sommes dans l'obscurité la plus totale, protégés des rayons du soleil par l'épais feuillage des arbres. Je ne te regarde pas, mais je sens néanmoins que tu es entrain de me dépasser. Je laisse donc ta silhouette noire se glisser à mes côtés, m'effleurant à peine, jusqu'à prendre les devants. Tu commences à prendre un peu d'avance, bien que tu modères tes foulées de manière à ce que je puisse suivre ton rythme assez facilement. Je n'ai pas l'intention de te laisser partir seul, mais plongée dans mes pensées, je ne me rends plus vraiment compte de ce qu'il se passe autour de moi... Ton parfum agréable s'éloigne peu à peu de moi, frêle jument figée par ses propres idées. Pas la peine de vous décrire ceux à quoi je pense, je ne suis même pas sûre d'y arriver. Je redresse lentement mon encolure et te cherche du regard. Tu t'es enfoncé dans un sentier bordé de ronces, qui s'élargit derrière toi, m'accueillant à bras ouverts. J'oublie instantanément toutes les infimes choses qui me tracassaient et me lance à ta poursuite sans réfléchir, d'un pas plutôt bousculé. Enfin, ton odeur enivrante se glisse malicieusement au creux de mes naseaux gris. Je te rattrape sans trop de difficultés et reste très près de toi, n'ayant aucunement l'intention de me laisser distancer. Ce qui m'attend en vaut vraiment la peine! Tu sembles guidé par quelque chose qui m'est inconnu. Durant quelques secondes, je doutais de toi et me demandais si te suivre dans ces bois était la meilleure idée que j'ai eu jusque là. Je ne tarde pas à trouver une réponse plus que satisfaisante à ma question, lorsque j'aperçois la butte qui se dresse devant nous. Restant bouche-bée, je ne me rends pas bien compte que tu es déjà parti. Tes foulées puissantes raisonnent dans mes oreilles, ce qui me sortit brutalement de mes pensées. Je suis trop rêveuse, pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me concentrer sur ce que je fais? Je m'ébroue vivement avant de m'élancer à mon tour au galop. Mes foulées étaient beaucoup plus rassemblées et légères que les tiennes, ce qui semble être une évidence lorsque nous comparons nos gabarits. J'arrive finalement au sommet de la courte pente qui s'opposait à moi il y a à peine quelques minutes. Ma crinière était toute ébouriffée et mon toupet cachait mes deux yeux, ce qui m'empêcha de réaliser immédiatement l'endroit merveilleux où tu m'avais conduis...
D'un faible geste de tête, je dégage mes yeux étincelants de mon toupet doré. Une sensation de chaleur indescriptible m'envahit soudainement, tandis que ma peau frémit doucement. Mon regard s'illumine de plus belle, comme s'il était peuplé d'étoiles toutes plus éblouissantes les unes que les autres. Ne cherchant même pas à vérifier si je me trouve bel et bien dans la réalité, je m'émerveille devant le soleil couchant. Dans une durée de temps que lui seul pourrait déterminer, il aura entièrement disparu derrière les collines. Il semble si proche de nous... Ses rayons m'enlacent, j'ai extrêmement chaud mais je suis si détendue à cet instant que ce détail m'échappe. J'arrive finalement à décrocher mes yeux brillants de ce magnifique spectacle, et les dépose sur toi. Tu sembles tout aussi ravi. Du moins, c'est l'impression que tu me donnes. Je te fixe inlassablement, comme si j'attendais qu'un sourire, aussi infime soit-il, se loge au creux de tes lèvres. Ton corps noir ne se trouve qu'à quelques centimètres du mien, mais pour une fois, cela ne semble pas te déranger. Je détourne ensuite mon regard du tien et contemple une nouvelle fois le paysage. Ce ciel aux teintes chaudes me laisse sans voix. Il m'en faut peu pour m'évader de ce monde, vous savez. Mais ce soir, c'est différent. Je suis sur mon petit nuage. Mais je n'y suis pas seule, tu es là, toi aussi. En extase devant le soleil couchant. La brise fraîche me fait redescendre sur terre. Je n'ose pas commettre le moindre mouvement, ni prononcer un seul mot, de peur que cela ne cesse soudainement, que le soleil disparaisse, que tout s'assombrisse... Oh non, pour rien au monde je ne gâcherai ce moment. Il n'y a que toi et moi, ainsi que ce magnifique soleil. Rien d'autre. | |
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